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Via Health Metal : "This album caught my attention for 2 reasons: It’s a Profound Lore release and it has Paolo Girardi artwork.


For this who don’t know the latter, Paolo is becoming one of the most renowned album artists of this generation. Certainly in metals underground anyway. Designing murky masterpieces for the like of Lycus, Bell Witch, Black Breath, Artificial Brain… the list goes on. His work is instantly recognisable and for me his art has the same effect John Dyer Baizley’s or Paul Romano’s does in that if I know they did the artwork, it’s gonna be an album worth checking out.


The aesthetic of this album is a bleak one. It’s cover portrays a bleak post apocalyptic landscape (Le Dernier Crépuscule translates to “The Last Twilight”). A picture that is so perfectly replicated through the Canadian trio’s sonic sludge of inescapable muddy pits and unsettling haunting atmospheres. These are indeed the darkest realms of death metal.


The vocals of Phil Tougas gargle and splutter through walls of riffs that sound like they were dug up from a swamp of death metal backed by pummelling yet ghostly drums.


One of the albums strongest points is its production. Whilst it’s not the first time in recent years a death metal band have tried to replicate the 80’s death and thrash sound, it has been captured here very well with a distinct modern edge. For people like me who like their death metal to sound dirty and muddy, this is pure delight. Some of the riffs are hard to make out, but that isn’t the point. The atmosphere comes first. Brutality second.


Delving into the lyrics is a truly interesting journey. In an interview with Examiner, Phil explained how all the bands lyrics are “short bone-chilling, bizarre horror stories”. Reading the lyrics out of context is exactly like reading a short story rather than song lyrics.


On top of that, the stories are full of made up words from the mythical universe created by the band, with creatures like the eyeless “Typhlodians” and the mythical realm of “Eil’udom”. This album is as much a collection of short horror stories as it is a death metal record.


Although I feel there is more to this release than the technical abilities of Chthe’ilist as a band, it can’t be ignored. Their riffs are thought out and methodically constructed with the subtle inclusion of melodies. The guitar solos are memorable and distinct, particularly on “Scriptures Of The Typhlodians” and there’s even the occasional bit of slap bass, like the start of “The Voices From Beneath The Well”.


I’m sometimes put off by self-indulgent and over the top tech. But the technicality is only a surface layer to be dug through here. It’s in no way indulgent or too much. It just keeps the music interesting enough to keep listening.


Le Deriner Crépuscule isn’t an instant album. It requires commitment, attention and genuine interest. If you throw it on in the background, it’s unlikely to make an impact. But sit down and listen to the tales it has to tell and you will reap the rewards." 8/10



Originally written by Joe Proudlove for https://healthmetal.wordpress.com/


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Via Sorstu.ca : "C’est en ce vendredi soir que le chaos et la dystopie se sont emparés d’une des plus grandes institutions punk de Montréal. Fidèle à l’image « trash » de l’établissement, une faune éclectique s’est dirigée au deuxième étage; là où les quatre formations de la scène « underground » locale attendaient avec hâte. À l’affiche ce soir: un son profane, parsemé d’une technique divine…

(Toutes photos nous ont été fournies par Thorium en collaboration spéciale)


UN DÉBUT MÉLODIEUX


Une bière à la main, les quelques curieux se rassemblent près de la petite scène et observent l’environnement. Loin de l’agitation, tous semblent analyser l’entrée discrète de Cenograph sur scène. Les projecteurs sortent dorénavant le quatuor de l’ombre, soulignant l’important retard de ceux-ci.


Bien qu’ils aient pris du temps à trouver leur aise, encouragés par un semblant de foule plutôt intriguée, la plus agréable surprise de la soirée reste notamment cette prestation hallucinante qu’ils ont offerte. En une demie-heure seulement, les jeunes virtuoses ont su transmettre un sentiment unique, par le biais d’une musique raffinée et travaillée.


Considérablement influencé par la technique brutale et syncopée de Death, ou par le son liquide et émotionnel d’Opeth, une panoplie d’éléments se distinguent des longues envolées du groupe. Que ce soit au travers de la basse dominante ou des variations rythmiques, la formation quasi-instrumentale à jouée avec âme et ressenti. Voilà un son entièrement assumé, qui se dégage par l’émotion pure que ces hommes expriment en toute sincérité. Voilà une union musicale maintenue par les mains ferment de musiciens qui, armés d’ambition et de talent, créent un univers irréel entre le métal et le jazz progressif.


Au fil du temps, l’effet charmeur de leurs compositions s’est contagieusement répandu parmi la foule, dorénavant plus décontractée et captivée. Le tout était naturel, fluide: les jeunes hommes semblaient improviser tant ils avaient du plaisir, alors que la musique démontrait pourtant bien de l’organisation et du réfléchi.


Munis d’un invité saxophoniste inattendu, une teinte judicieusement influencée des années 70 vint boucler l’ensemble de leur style: les languissements du saxophone rappelaient ceux de Crime Of The Century, album culte de Supertramp et de la décennie ‘Rock Prog‘. Voilés de progressions jazz à la King Crimson, l’essence musicale était douce, harmonieuse, expérimentale… Un équilibre parfait entre l’émotion et la technique.


En cette soirée du 4 décembre 2015, le quatuor, qui n’en est qu’à ses débuts, a instauré un haut standard de qualité. En effet, les quatre musiciens ont bel et bien compris que l’avenir de la musique réside dans le changement, la complicité, la réinvention et la distinction…



IMPLACABLES

Éclairages rouges, brume, cris… Férocement, quatre hommes s’avancent sur scène. La nouvelle atmosphère dégagée vient aussitôt massacrer l’aura pure de Cenograph.


Sans tarder, Vengeful s’exécute. Offrant un death metal lourd et colérique, ce fut au tour des métalleux plus décidés de lancer quelques « pits ». Sous l’attitude autoritaire des musiciens et le talent indéniable de ceux-ci en terme de synchronicité, de technique et de solidité, Vengeful ont offert une demie-heure de ferveur sans répit.


Si chaque partition instrumentale chez le groupe est bourrée de variations et de frénésie, la version « live » de ces pièces se démarque de deux façons: la folie au point de vue du divertissement, mais le vacarme infernal des instruments qui se fondent dans une boue indissociable au point de vue musical. Au bout de quelques œuvres, le son ne fait que se ressembler et l’émotion ne varie plus. Malgré cela, la musique dégage tout de même une certaine notoriété de par sa sonorité écrasante, abrasive et malsaine. La foule semble apprécier, encouragée par les interactions humoristiques du chanteur Étienne Bayard.


La densité augmente au sein de la foule, la petite pièce réservée aux spectacles se remplie de plus en plus. L’alcool coule à flot et l’énergie est tout juste palpable, ce qui coïncide bien avec l’esprit plus festif et enjoué de Brought By Pain. Contredit par un style et une image à la technical death, les musiciens prennent pourtant le temps d’interagir et de blaguer avec les spectateurs. Sans prétention, le chanteur Samuel Ouimet grimace, vacille absurdement d’un côté à l’autre de la scène; bref, use d’une gestuelle bien divertissante. Le tout reste crédible et en devient attachant dans son authenticité. L’interprétation est convaincante, tous transpirent la passion du métal.


Constitué des membres de Beyond Creation et de First Fragment, le calibre musical est le même: un amalgame efficace et empli de créativité. Mis de l’avant par un éclairage vif et mouvementé, le quintet incite la foule à former un « wall of death » sanglant, alors que les quelques trouillards restants « stomp » et « head bang » autour de celui-ci.


Bien que l’anarchie ait déjà pris le contrôle avec Vengeful, la prestation de Brought By Pain demeure, en toute franchise, un des hommages à l’esprit démolisseur du métal les plus forts de la soirée.


LES MAÎTRES

La foule en haleine, tous retiennent leur souffle. Le moment tant attendu se dévoile enfin. Méticuleux et concentrés, Beyond Creation s’empare de la scène, dans une maîtrise et un contrôle absolus.


Le quatuor dicte les mouvements du public, ordonne et domine l’exaltation grandissante dans la salle. De leurs 8 cordes et des doubles pédales, les Montréalais crachent une myriade de notes précises et puissantes. En un instant, une pluie de technicité, d’acharnement et de discipline déferle sur la foule qui, visiblement impressionnée, n’hésite pas à en réclamer d’avantage.

Imbattables, les hommes partagent leur passion de la musique de par une attitude sincère et confiante, soutenue d’une interprétation musicale emplie de nuances et de vibrations. La présence scénique de tous semble bien assumée par leur gestuelle et leurs déplacements qui laissent entendre que le groupe détient de l’expérience. Le produit final est solide, tenu par une synchronisation hors pair; une communication non-verbale des plus développée.


Le groupe multiplie différents rythmes et joue entre les contrastes de tons, de volume et d’émotion. D’une part, le sol semble se déchirer sous la lourdeur chaotique et furieuse des œuvres, mais la formation semble toujours ramener l’harmonie, accentués d’éclairages doux et de solos ressentis. L’air est chaud, l’ambiance est vibrante: les spectateurs s’activent, enchaînent les « mosh pit », s’arrachent le cou et beuglent d’extase. La bière gicle, les cheveux se mêlent, tous semblent profiter de la soirée alors que celle-ci atteint son plus haut niveau d’intensité.


Cenograph, Vengeful, Brought By Pain et Beyond Creation ont tous su livrer la marchandise à leur façon, faisant de cette soirée un véritable triomphe. Car la musique nous unit et représente le prolongement de notre esprit, de notre corps et de notre culture, les souvenirs de cette collaboration musicale seront nombreux…" Originally written by Charlotte Lamontagne for sorstu.ca



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